amazones
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

amazones

amazones
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 La Horde des Amazones

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 30
Date d'inscription : 07/05/2010
Age : 28

La Horde des Amazones Empty
MessageSujet: La Horde des Amazones   La Horde des Amazones Icon_minitimeDim 9 Mai - 12:18

En de lointaines contrées, d'un continent déjà révolu, un souvenir ou plutôt un savoir écrit depuis des années, mentionnait une vaste forêt abritant un phénomène que nul ne pouvait expliquer.
Des lumières étincelantes jaillissaient de la cime des arbres, telles des formes magiques, et des hurlements de douleur parcouraient les entrailles de la sylve, au coeur même de ces terres.

A l'orée des bois, la végétation inspirait à rebrousser chemin : l'air y était humide et lourd, si lourd qu'il pesait sur les corps et le moral de ceux qui s'y aventuraient.
L'obscurité de cette forêt devait en effrayer plus d'un, peut-être même, rendre fous.
Personne ne savait ce que devenaient les hommes qui franchissaient le seuil de cet endroit ,où le soleil ne pouvait percer ce bouclier de feuilles et de branches,

Alors que les rumeurs avoisinantes de ce dit lieu perturbaient chacun et chacune se promenant à ses abords, une jeune femme décidait d'ignorer la peur des hommes, et de vaincre les mauvais présages que les sages des villages annonçaient en ces temps.
Cette femme avait la beauté d'une créature magique, telles les gravures des elfes et des nymphes que l'on pouvait voir dans les archives du continent.
Pure comme l'eau de la roche s'écoulant sur de vertes prairies, étincelante comme de l'argent délicatement poli à sa sortie d'atelier, mais avec un coeur de glace pour tout homme qu'elle croisait sur son chemin.
S'armant de courage, elle franchissait l'orée du bois, munie d'un arc et de flèches, et d'une dague fièrement forgée.
Le silence de ce lieu, lui permettait d'entendre son souffle et les battements de son coeur, pourtant rien de cela, n'ébranlait son moral, elle se sentait au contraire apaisée de ne plus entendre le machisme des hommes et des pleureuses de son village.
S'enfonçant au plus profond de la forêt, elle apercevait une lueur qui scintillait sur des remparts de pierres.
S'approchant davantage, mais en gardant la démarche d'un félin, craintive, mais poussée par la curiosité, elle levait la tête pour voir apparaître une somptueuse cité, robuste de son aspect, elle arborait des toits de feuilles, des racines géantes s'enchevêtraient dans la pierre comme pour former la demeure de la nature, cela laissait à penser que cette cité était là depuis de nombreuses années.

Alors qu'elle faisait le tour de ce patrimoine, elle rencontrait en chemin une femme à l'allure princière, vêtue de peaux de bêtes, de tissu brodé, et d'un bâton sculpté en forme de serpent. Derrière cette femme, un étendard flottait au gré du vent, représentant un serpent dévorant un homme.
La jeune aventurière émit un hoquet de surprise, et la femme au bâton posa les yeux sur elle.

"Bienvenue à toi, n'aie aucune crainte en ces lieux.
Je me nomme Ashtart, déesse de l'amour, de la volupté, et des plaisirs charnels.
Si tu le souhaites, je vais te faire visiter ma somptueuse cité."

Éberluée, la jeune femme s'avançait aux cotés de cette Déesse, au visage pur et apaisant.
La Déesse Ashtart lui expliquait les lois et le peuple de femmes qui régnaient au sein de cette cité.
Des conseillères et des guerrières s'inclinaient au passage de la Déesse, lui marquant loyauté et fidélité, reconnaissantes de sa bonté.
La jeune femme osait la question:
"Pourquoi n'y a t il pas d'homme parmi vous?"
Et là,comme par erreur d'avoir prononcée une telle phrase, la bonté de la Déesse fit place à une haine dévastatrice.
La Déesse lui expliquait avec fureur ce qu'il était advenu des hommes:

"Héphaïstos était jadis mon mari.
A cause de la sournoiserie des hommes, il m'a crue coupable d'adultère et fit ordonner notre exécution, à moi, ainsi qu'à toutes les femmes de la cité, ainsi il n'aurait eu que des hommes devenus des guerriers à sa cause.
Mais il ne soupçonnait nullement que nous étions de vraies combattantes, capables de nous défendre et de tenir tête à une forte armée peuplée d'hommes sans intelligence.
Ces mâles ne sont que de l'amusement pour mon peuple.

Dès lors, pour voir un homme, deux solutions : soit le marché aux esclaves, soit les écuries royales.
Écuries, non pas pour les chevaux, mais pour assurer la reproduction de la race en sélectionnant les meilleurs gènes pour atteindre le summum.
Seuls les enfants de sexe féminin étaient soignés. Les garçons, dès leur naissance, étaient jetés du haut des falaises, près de la cité.

Nous représentons la des Amazones, tel le serpent géant qui se nourrit des hommes, nous sommes des vipères abusant de notre apparence pour charmer, obtenir ce que nous voulons et enfin tuer ces malheureux qui nous traitent comme des bêtes, violent les jeunes femmes et les réduisent à l'esclavage.

Avec mon peuple, nous avons inversés ce rôle, ce sont eux nos esclaves, et si ils nous manquent de respect, la falaise les attendra pour leurs derniers soupirs."

La jeune femme comprenait bien ce que venait de dire la Déesse Ashtart et lui offrait à genoux loyauté et fidélité.
Touchée par ce geste, et peut-être pour d'autres raisons, Ashtart la nommait "grande prêtresse".
"Tu es déjà une guerrière dans l'âme, et j'entends par tes paroles que tu es sage et douée pour comprendre rapidement.
Reçois en ce jar le titre de Grande Prêtresse Amazone, désormais tu porteras le nom de Furie l'Hann, et chacune en ces lieux, te devra loyauté et fidélité."

La jeune femme se relevait et s'inclinait devant toutes ses soeurs en guise de respect mutuel et de présentation.
Elle était ainsi devenue par le plus grands des hasards, une femme importante et différenciée des autres de son village, une puissance à portée de mains aux cotés proches de cette sublime Déesse.


Les puissantes Amazones terrorisaient les autres peuples de la région.
Elles effectuaient des attaques régulières pour trouver de nouveaux esclaves.
Mais vint une sombre époque, où les montagnes grondaient de rage, le ciel s'obscurcit, se couvrant d'épais nuages noirs vomissant des éclairs meurtriers accompagnés par le fracas du tonnerre :
La fin des Temps.
Cette tragédie qui avait balayée les terres d'Hibernia et détruit des siècles de labeurs, avait rasé la puissante cité d'Aerus, emportant avec elle de nombreuses guerrières et la grande Déesse Ashtart.


Seule une poignée de guerrières survécut menées par la prêtresse Furie l'Hann, se cachant et dissimulant leurs origines,afin de se reconstruire et de se remettre de toutes ces émotions, ainsi que de la perte de leur mère à toutes : Ashtart.
Leur descendance était assurée par la séduction d’hommes qu’elles assassinaient, dès qu'elles avaient l'assurance d’attendre une héritière.



Bien des années plus tard, dans un petit village, deux jeunes femmes apprenaient par leur mère ce terrible secret...
Élevées depuis leurs plus jeune âge au milieu d’une poignée de ces descendantes, sans homme près d’elles, elles ne furent nullement choquées.
Elles décidaient toutes deux de retrouver les origines de cette civilisation.
Pour ce faire, elles parcoururent les terres afin de recruter de nouvelles Amazones.
Elles recherchaient les moindres traces, les énigmes s'accumulaient, laissant paraître l'existence d'une cité et des écrits oubliés sous la forme de grimoires.
Elles avaient appris que deux fragments de parchemin, provenant de ces archives, étaient encore existant.
Après des recherches intensives, une vieille femme leur dit un jar, que l'un des fragments était enfermé dans un coffre de cette ancienne cité, mais avant de pouvoir leur révéler comment elle l'avait su, la vieille femme fût retrouvée, morte dans son dernier sommeil.
Alors que le premier fragment était à portée de main, le deuxième restait toujours un mystère.

Ainsi peut-on croiser sur les terres Midgardiennes ces femmes, arborant un aspect mystérieux, mêlées de pourpre et de noir, une élégance qu'aucun homme ne pouvaient laisser au hasard.
Ces femmes sont les dignes représentantes de la Horde des Amazones, et leurs relations avec les hommes, ne changent pas beaucoup.
Elles se servent des hommes, et les tuent s'ils manquent de respects à leurs soeurs.



Nouvelle ère de règne :


Après plusieurs cycles dans chacune des vies respectives des Amazones,le temps parcourt les veines des guerrières,et il est arrivé,l'ar où la Grande prêtresse devait céder sa place,après mure réflexion et par un vote au sein du clan, il en résultait que Kissilia, et Melola seront nommer Inquisitrices et reprendront le flambeau.
Revenir en haut Aller en bas
https://amazoniahorde.forumsrpg.com
 
La Horde des Amazones
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
amazones :: Guilde :: BG de la guilde-
Sauter vers: